TRIPATH TA2022

AUDIOPHONICS TRIPATH TA2022 AVEC TRANSFORMATEUR

Basé sur l'architecture Classe-T de la célèbre marque TRIPATH, ce module d'amplification AUDIOPHONICS se caractérise par une restitution de grande qualité pour un produit très compact.

La puce TA2022 intégrée permet en effet d'atteindre 2 x 90 Watts sous 4Ω avec un niveau de distorsion harmonique extrêmement bien maîtrisé puisque n'excédant pas 0,1%.

Une puissance qui ne sacrifie en rien à la précision de ce circuit prodige réputé des connaisseurs pour ces vertus musicales. Afin de protéger vos enceintes, cette carte possède un circuit de protection contre la présence éventuelle d'une composante continue. Une temporisation évite également un bruit désagréable à l'allumage.

Cette nouvelle version utilise plus de composants de surface, et une alimentation revue (pont de diode simple pour les boucles de masse). L'étage d'entrée accepte dorénavant les signaux RCA et XLR avec un AOP 5532.

Caractéristiques techniques
Produit	Audiophonics Tripath TA2022 Mini-Kit DIY + Transformateur
Amplification	2 x 90 W / 4 Ohms Class-T architecture
Bande passante	1 Hz > 40 kHz
Distorsion harmonique (THD+N)	0.015% à 70W 4Ω
Distorsion intermodulation (SMPTE)	0.10% à 25W 4Ω
Rendement	90% à 90W/4Ω
Plage Dynamique	102 dB
Dimensions (LxHxP)	200 x 80 x 35mm (sans transfo)
Poids	240 g (sans transfo)

Un mot sur la classe D

Il a fallu attendre des années pour que la technique de la classe D fonctionne enfin comme le prévoyait la théorie, les circuits de commande et les transistors de sortie n’étaient hélas pas suffisamment performant, seul leur rendement dépassant 90% était intéressant. Mais avec les composants actuels la qualité sonore est vraiment au rendez-vous,

L’explication que je me permets d’avancer est simple :

Les HP sont des moteurs reliés entre eux par des filtres fait avec des condensateurs et des selfs, pour ces raisons le rapport de phase entre la tension et le courant que fourni un amplificateur est souvent très complexe et très variable. Contrairement aux amplis analogiques les transistors de sortie des amplis en classe D travaillent comme des commutateurs ont une résistance de sortie extrêmement faible et avec leur mode de fonctionnement ils sont parfaitement insensibles aux variations de phase entre le courant et la tension, d'où leur précision incroyable dans le bas du registre ou de grandes puissances sont nécessaires

Critique importante

Les amplis Audiophonics que j’ai choisis ont tout de même un défaut majeur, la proximité du connecteur d’entrée et de la sortie de puissance crée un couplage et les fréquences élevées permettant le découpage de la tension de sortie produisent des sifflements intermittents à 7,5 kHz et à 15 kHz.

Il m’a fallu très longtemps pour comprendre l’origine du problème et trouver une solution. J’ai soupçonné les CPL de la Freebox, la qualité du blindage des câbles, le compteur Linky, les relais statiques de mises sous tension des enceintes etc…

Finalement après de mois de tâtonnement, de travaux et de dépenses inutiles j’ai découvert que l’impédance des sorties lignes de mon ampli-tuner Yamaha est de 1,5 KOhms, ce qui est beaucoup trop pour alimenter des câbles blinde de plusieurs mètres. C’était cela qui accentuait largement le phénomène de couplage entre l’entrée et la sortie des amplis en classe D

Après quelques hésitations, j’ai donc choisi d’utiliser les amplis de puissance du Yamaha comme des ampli lignes basse impédance en y ajoutant un diviseur de tension constitue de 2 résistances (300 Ohms 2 W et 10 Ohms 1/2 W), et il n’y a enfin plus aucun parasite audible. Cette solution pas très orthodoxe ne produit pas de perte de qualité audible parce que les amplis du Yamaha fonctionnent avec une résistance de sortie pure de 340 Ohms et peuvent donner le maximum de leur performance. L’utilisation d’un véritable ampli ligne fabrique sur mesure aurait eu un cout très élevé sans avoir forcement une performance supérieure.


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